Mon
collègue Désiré Costaud a fait preuve de sagesse en évoquant la
« vacuité des coups d'un soir » dans sa dernière
contribution à ce blog à six mains (et trois bites). Gentleman
avisé, je le rejoins dans son jugement. En quittant la rue Mauriac,
vers cinq ou six heures du matin, je trébuchais avec dignité
jusqu'à mon domicile, cherchant quelque lieu dissimulé où je
pourrais me mettre à l'abri des tentations de la chair, quand à la
faveur des travaux en cours près de la place dite Saint-Michel, je
décidai de m'enfouir sous une excavation pratiquée à environ un
mètre en-dessous du niveau de la chaussée. Assis dans le sable
humide, je me mis à relire sur ma tablette iPad un peu des Chants de
Maldoror : «
ô grand célibataire, quand tu parcours la solitude solennelle de
tes royaumes flegmatiques, tu t’enorgueillis à juste titre de ta
magnificence native ».
Lecture
toujours : j'ai acheté le numéro « hors série » du
magazine Trax consacré au duo bordelais Kap Bambino. Hyper bien,
avec des dessins de Cool Jo, et des papiers sur Jean-Louis Costes,
The Magnetix, etc.
Mais c'est con, je l'ai oublié dans ma
chambre d'hôtel à Oslo et à l'heure qu'il est il a déjà du être
recyclé en appât pour les saumons, ou en fourrage pour les rennes.
Media blitz : je ressasse et je rabâche, mais j'ai
interviewé Caroline de Kap Bambino dans l'optique de préparer un
papier pour le numéro de Spirit du mois de mars, et je me suis
retrouvé avec ce gros stock de phrases intéressantes. J'ai donc
posté ça sur le site Bordeaux Concerts : c'est à lire ici.
Si
vous voulez voir des filles à poil, n'oubliez pas de cliquer sur la
vidéo de Charlie Le Mindu.
Je pense sincèrement que KapBambino sont de bons représentants du dynamisme, de la créativité,
et, osons le dire, du bon esprit de la scène bordelaise.
Kap
Bambino sort un nouvel album, intitulé « Devotion ». On en a passé un extrait à l'émission de radio qu'anime Arnaud :
Je
ferai bien sûr un saut au concert à Barbey le jeudi 22 mars, et
j'espère qu'on se croisera au bar. Je peux d'ailleurs vous inviter,
je suis listé +1. On peut se filer rencard juste avant chez moi si
vous voulez, j'habite juste à quelques rues de la salle. Par contre,
je n'ai pas grand chose dans le frigo en ce moment, ce serait cool de
rapporter juste une bière ou deux.
Ah,
et au sujet de l'interview, ça m'a titillé quand Caroline a parlé
du « groupe noise » d'Orion. OK. Ils viennent de
Périgueux, et je me suis dit que je devais carrément connaître.
Mais il m'a fallu réfléchir longtemps, façon archéologie dans les
profondeurs de ma mémoire tourmentée. Parfois, j'ai l'impression
d'avoir le cerveau d'Ozzy Osbourne tellement ça rame.
J'ai
d'abord pensé que le gars Orion devait jouer dans Andy's Car Crash,
puis je me suis souvenu de cette asso qui s'appelait Adenoïde du
côté de Périgueux, et du groupe Anah. Mais oui, Anah. Je crois
même les avoir fait jouer à l'Alligator, du temps où j'y
programmais des concerts avec La Ligue Hardcore.
Je suis
aussitôt parti à la recherche d'un 45 tours d'Anah, en cherchant
dans les A de mon bac à rondelles 90's. Je me suis réécouté les
Alboth, Alice Donut, et autre Adamczyk Psychologue... mais pas encore
mis la main sur la pièce à conviction. Je cherche encore (faut que
je me fasse l'étagère des split Eps mais elle est surchargée).
A
propos de Cool Jo, cité plus haut : j'ai eu le plaisir de voir qu'il
a une expo de programmée à Paris City (France). Alors si vous êtes dans les parages je compte sur
vous pour vous rendre au Pied de Biche. J'y suis déjà passé et
c'est un bon endroit à checker. La meuf qui tient ça a l'air
d'enfer.
Un
heureux hasard du calendrier fait que je serai présent lors du
vernissage le jeudi 1er mars, alors rendez-vous sur le trottoir rue
de Charonne. Vous me reconnaîtrez facilement : j'aurai un gobelet en
plastique, je parle un peu comme dans un vieux disque des Fabulous
Trobadors, et je possède ma propre petite expo Cool Jo portative.
J'espère d'ailleurs que sa cote va rapidement monter, que je puisse
me faire empailler.
Post
scriptum :
Top
5 des lieux à Bordeaux où filer rencard en mangeant un petit peu :
1
– Sweeney Todd 2 – Viva Las Vegans 3 – Le
Saint-Christophe
4
– Le 29 Café 5 – El Boqueron
dimanche 19 février 2012
Le gros pouvoir du rêve de la Bavaria
Il n'y apas beaucoup de personnages singuliers dans le paysage garage hexagonal – par hexagonal, j'entends "français" mais aussi "pas très carré" – si ce n'est Magique Spencer et son gros pouvoir du rêve, projet déviant d'un gars des Mean Things, fameux combo garage 60's de La Rochelle.
Son premier 45t sorti il y a un peu plus d'un an sur les Disques Flow ressemble à un gros pavé lancé dans la gueule des canards boiteux garageux.
Genre de Guy Lux Interior pour le look et l'accumulation de références pop-culture, tantôt bombe humaine, tantôt coeur d'artichaud, Magique Spencer est le fin limier de la chanson française que l'on attendait plus, celui qui n'a pas peur de ramasser la savonette. Petit extrait :
Condamné à la peine d'Amour j'ai pourtant mis ma main sur la Bible la Bible sur mon sexe quart d'heure américain qui commence au matin pour finir tard le soir par un strip-tease au parloir prends-moi dans tes bras et serre très fort j'veux pas dormir seul au mitard
Musicalement, on nage dans les eaux troubles de l'électro-punk lo-fi qui rencontrerait Michel Jonasz, référence à l'intro hilarante du 45t qui, à elle seule, justifie déjà l'achat du disque.
En concert, Magique Spencer est parfois accompagné par des mecs des Bavarians, punks old-school d'Orléans, auteurs d'un premier 45t sur Pouet! Schallplatten, le label de Papy Wilou (qui tient la distro démoniaque du même nom et où vous pourrez trouver les disques dont on parle).
Punk déglingo épuré jusqu'à la moelle, certes, mais avec la petite étincelle qui fait la différence, les Bavarians chantent eux aussi le français, posant un doigt d'honneur sur des sujets sensibles comme, par exemple, la vacuité des coups d'un soir :
Les plans d'une nuit / Pour moi c'est fini / Je ne coucherai pas sans connaître ton prénom / Je veux une femme et lui donner mon nom
Vaste sujet qui revient souvent sur le tapis quand on discute avec les potes, soit dit en passant. Et si les avis sur la question sont partagés, je pense comme Les Bavarians, faire "papa dans maman", c'est un truc trop important pour laisser ça à la première venue.
Deux 45 tours que je vous recommande chaudement, essentiels pour mieux comprendre les jeunes d'aujourd'hui et leur sexualité.
Un jeune d'aujourd'hui et sa sexualité
lundi 6 février 2012
"C'est un régal" (dixit un mec du public)
En général, j'essaye de pas trop sortir en semaine, j'ai brulé tous mes jokers "gueule de bois au boulot" depuis belle lurette et une cuite est si vite arrivée...
Et c'est bien dommage parce que l'ambiance est toujours plus à la cool en semaine, on se retrouve entre alcoolos de bonne compagnie, sans qu'il y ait d'enjeu particulier. On se dit que le week-end est encore loin, on y va pépère, et c'est souvent les meilleures soirées.
Alors qu'en fins de semaines, on voit resurgir des cohortes de picoleurs occasionnels qui cassent un peu l'ambiance, quand la ville se transforme en gros supermarché du sexe qui se renifle le cul, ou alors en club de boxe à ciel ouvert ou encore en collège des coeurs brisés.
Sortir le week-end c'est moins rigolo. Mais le mardi, par exemple, c'est sympa, surtout quand y a Regal au Wunderbar (après un showcase à Total Heaven).
Regal est un groupe de Lyon, ses membres font partis de la nébuleuse garage/graphique Last Rapes/Le Pécheur/Arbitraire Editions/etc. Ils passent souvent par Bordeaux sous une appelation ou une autre, mais je me suis toujours démerdé pour les louper jusque-là, d'où mon entorse au réglement de l'apéro en semaine pour les voir, enfin.
J'arrive à la fin de Strasbourg en première partie (on aura l'occasion d'en reparler), y a déjà pas mal de monde dans le coin, ça circule entre le Wunderbar et le Boqueron qui programme ce soir-là Bananarchie, le nouveau groupe d'Olivier Bernet (Shunatao, Persepolis, Kiss Kiss Karaté Passion, etc.). Dommage que les deux concerts ne soient pas regroupés, comme il en était question à un moment.
Je choisi donc Regal car difficile de faire les deux. Mais collègues Arnaud d'Armagnac et Guillaume Gwardeath optent pour les tapas au Boqueron, puisque nous sortons désormais en bande pour les besoins de ce blog (quand l'actu est trop riche en événements, on tire généralement à la courte paille de nos mojito/dead again/Coca Cola pour savoir qui se collera à quoi).
La cave du Wunderbar se remplit assez vite, l'ambiance est plutôt bonne, ça discute, ça se règle, puis c'est parti pour 3/4 d'heure de garage psyché bien punk.
Regal en concert ça vaut le coup d'oeil. Nerveux et tendu comme il faut, les mecs sautillent au pas cadencé, créant une sorte de stroboscope naturel. Entre les morceaux ça déconne, ça bécote les copains qui arrivent au compte goutte, dire s'ils ont un capital sympathie bien établi. Regal fait aussi danser les filles, ultime gage de qualité.
Chopez leur premier Lp sorti chez Frantic City/Azbin Records, typiquement de la musique de jeunes punks qui ont bien digérés les trucs de vieux : garage 60's, folk, voire musique irlandaise. De belles guitares, quelques tubes à droite à gauche et une ambiance générale à la fraîche mélancolie qui devrait parler aux fans des Black Lips et autres Nerve City. Un très bel objet qui plus est, dessiné par l'excellent Antoine Marchalot qui est aussi le batteur du groupe.
Fin de concert, je me carapate en douce pour pas tomber dans un traquenard. Bon réflexe puisque la soirée se terminera dans un after bien connu du Cours de l'Yser avec à la clé un quadrillage de flics aux portes du lieu de débauche. Un forcené se serait trimbalé dans la rue en pleine nuit avec un fusil à pompe, assignant ainsi à résidence les valeureux fêtards jusqu'à pas d'heure.
C’est vrai que Bordeaux a l’image rock collée au perfecto et
il n’est pas rare de croiser des musicos au zinc. Magnetix, JFG, Mars Red Sky,
JC Satan sans même évoquer le collectif Iceberg. Quasiment aucun n’est
mainstream : le jugement du public local tolère assez peu la concession.
On peut toujours tortiller du fion sur l’authenticité du
terme ‘rock’ en 2012, Bordeaux a une scène intéressante. En orbite, tu trouves
aussi les dessinateurs, les programmateurs et les chroniqueurs. Plus qu’une
mafia hermétique, c’est une émulation qui se crée. Les dessinateurs
recommandent des disques aux musiciens, les chroniqueurs et les programmateurs
ont des discussions de médecins sur des étiquettes improbables (le meilleur
groupe de post spoken-word progressif) etc.
Ca fait de certains comptoirs la City de la culture
bordelaise. Quand t’as le musicien, le Phil Spector local, le mec du label, le
rédacteur et l’auditeur qui boivent une bière ensemble, ça fait passer les
réseaux internet pour un truc qui rame sévère.
L’autre jour, il y a ce mec qui me demande :
« Hey, toi qui bosses dans le truc, t’as des nouveautés
à me recommander ? »
« Wow dude. »
« Bon, qu’est-ce que t’as dans ton lecteur mp3 ? »
« Mec, mon lecteur fait semblant d’être le walkman de
mes 15 ans. Je viens d’y caser l’intégrale de WASP qui a remplacé poste pour
poste celle de Motörhead. »
Il y a le mythe du chroniqueur qui débusque toujours le
nouveau groupe avant tout le monde, mais crois moi, il y a un fossé entre les
disques qu’on reçoit et ceux qui figurent dans le panthéon de notre discothèque
bien conservatrice. Aucune chance que the XX prennent le fauteuil des Ramones.
Il y a parfois comme un décalage entre les gens qui aiment
la musique et ceux qui en parlent pour intégrer une famille culturelle. Les
« wannabe dénicheurs », purs fruits des tendances hebdomadaires du
NME et de Pitchfork, adorent un groupe pendant 12h et une vidéo sur leur wall
Facebook, puis le font passer au statut précoce de « has been/ so 2011 » dès
que quelqu’un dit « hey c’est cool ! ».
Bon ok, histoire d’amener de l’eau au moulin de mon pote
curieux, je vais filer quelques tuyaux bordelais. Pas sur quoi, mais sur où.
Nous parlons bien sûr de vinyles hein. (<Argumentation
flash ON> Pochette, son, rapport à l’objet qui en font le fier opposant au
mp3 jetable. <Argumentation flash OFF>)
Pas besoin d'en faire des tonnes sur TOTAL HEAVEN, tout le monde est d'accord. Impossible de ne pas le citer aussi. Le disquaire indépendant à
l’ancienne. Comme une résurgence de celle - fantasmée – qu’on peut trouver dans
le ‘High Fidelity’ de Nick Hornby. Nouveautés comme standards old school.
Débats au comptoir (« il est évident que Brian Wilson n’aurait jamais dû
sortir Smile » ... « Non non, désolé, ce n’est pas du stoner »)
et deux mecs qui te connaissent assez bien pour faire des recommandations
persos qui tombent toujours juste.
Le long du Palais des sports, il y a MICITA. Pas spécialisé
dans le disque mais on trouve souvent de très chouettes trucs. Parfois il n’y a
rien de spécial, mais je pense que l’aléatoire fait partie du plaisir des
archéologues de l’occase vinyle.
LE truc que j’ai
débusqué à MICITA // l’édition originale de 8-way santa, l’album de TAD si
cool dont la pochette avait été assez vite censurée. Un des meilleurs albums de
la période grunge aussi. Tout ça pour un prix inférieur à l’album de Wu Lyf
quand il sera dans le bac à soldes.
Entre les quais et la place Saint Pierre, il y a cette
brocante sortie d’un vieux film de Tim Burton, le DENICHEUR. Peu de disques
mais une sélection toujours bien vue, ce qui donne pas mal de fun à la
recherche.
LA perle que j’ai
dégotée au DENICHEUR // TRON raconté par Igor et Grishka Bogdanoff. How
uncool is that !? En 1982, on a du m’offrir Pierre et le Loup : cet
achat comble 29 ans de séparation inexplicable.
>> Arnaud
dimanche 15 janvier 2012
Black boule
Si vous étiez au concert de Black Bug au Café Pompier en octobre dernier, peut-être serez-vous surpris pas leur dernier 45t Police Helicopter.
Si le "synth-punk in the face" du power trio s'écoute très très très fort et très très très bourré en live (on est tous d'accord avec ça), ce disque, débarassé des guitares et de la propulsion organique, s'écoute aussi très très très fort mais plutôt très très très drogué : minimaliste, glacial, malsain même, du genre qui fait froid dans le dos de la p'tite dame, mais avec une sensibilité presque pop qui fait qu'on ne sait plus trop sur quel pied danser.
Trois titres dont un instrumental plutôt cools en tout cas.
Ce 45t comme les précédents est surtout l'oeuvre de Ruslav (Johan en vrai), le guitariste de Black Bug qui fait quasiment tout tout seul en studio et qui, comme le rappelait Guillaume Gwardeath dans le post précédent, traîne à Bordeaux depuis quelques mois.
Peut-être l'avez-vous remarqué à l'Assiette musicale accoudé au comptoir du fond, balayant la salle de son regard maléfique à la manière de ces portraits/tableaux de maîtres bien torchés qui donnent l'impression qu'où que vous soyez dans la pièce, celui-ci vous suit invariablement des yeux et vous met mal à l'aise...
Il est plutôt sympa ceci-dit...
Pour info, Black Bug n'existe plus sous la forme d'un trio mais un nouveau LP semble en préparation. Et Johan projette de monter un groupe de punk carton chanté en suédois avec quelques mecs de Bordeaux (il est suédois, oui).
A signaler aussi que ce 45t est sorti sur le label de Chicago Hozac, référence ultime en matière de néo-garage.
Avant d'être un label, Hozac (contraction d'Horizontal Action) était un zine déconneur du début des 00's qui mêlait cul et punk rock (mes deux passions dans la vie). J'adorais ce zine qui, me semble t-il, à largement oeuvré pour le renouveau du garage en fédérant les micro mouvances d'alors (psyché/lo-fi/pop/synth/punk/etc.).
Micro mouvances dont sont sortis, par exemple, les Black Lips, Oh Sees, Intelligence ou plus largement les groupes du catalogue In the Red Records, pour faire court. Black Bug étant l'un des derniers rejetons du truc, la nouvelle école de la nouvelle école en quelque sorte.
Pour en rester à Hozac, on attend toujours que les deux boss du label numérisent les anciens numéros du zine (prévu depuis des plombes) tant la publication vaut son pesant de cacahuètes, d'un point de vue historique autant qu'hystérique.
Et quoi qu'on en dise, aucune paire de nichons ne ressemblant à aucune autre, on ne s'en lassera jamais, même sur papier journal dégueu numérisé. Pareil pour les riffs de guitares, à peu de choses près. Pas vrai les mecs ?
Faut
attendre un chouïa le dégel avant que les shows ne
s'enchaînent.
Perso, j'ai commencé comme un chef, me rendant
à l'Antidote samedi dernier juste ¼ d'heure après le démontage du
backline commun, et loupant d'un coup d'un seul la belle brochette
Scheißeberg + Chicken Killers + Rorshak + Mac Mannus + La Chute de
Saïgon.
C'était
la soirée d'anniversaire du gars Robin, et il avait ressuscité ses
anciens groupes 90's pour fêter ses 40 ans.
Bon
c'est pas grave, j'ai déjà réservé ma soirée pour son concert
d'anniversaire de ses 80 ans.
Je
suis arrivé en retard car j'ai passé un peu trop de temps à
l'apéro aux Lutins, puis à manger des tapas aux Dos Hermanos, puis
à siroter un long drink au Wunderbar.
Le Wunderbar,
justement, a sorti un magnifique calendrier, qu'il vous faudra
absolument vous procurer.
Voyez donc la note de blog du photographe Pierre Wetzel (ci-dessous, un aperçu d'une de ses photos : celle de Joachim, la pin up du mois en cours). Allez hop, tout le monde se soulage de 15 €.
A
coup sûr, un des deux calendriers qui va compter pour 2012, avec le
déjà célèbre calendrier maya.
Notre
collaborateur Arnaud a publié une note de voeux et de suggestions
sur le site Bordeaux Concerts. Il parle
essentiellement brocante.
Comme
tous les mardis, vous le retrouverez à l'antenne de Radio Campus
Bordeaux pour l'émission Going Underground, de 19h00 à 20h00.
Un
programme informatif, où se bousculent les chroniqueurs hauts en
couleur de la scène bordelaise, tel François « Le Judge »
Burgaud, ou Olivier « Specio ».
J'avais eu
l'honneur d'être invité pour la première émission de l'année,
histoire notamment de livrer un petit « best of » de
l'année écoulée :
Quelques
images du concert de Black Bug que j'ai mentionné, filmé à
l'iPhone par mes soins au Café Pompier :
Le
guitariste/chanteur de Black Bug vit actuellement à Bordeaux. En
fait, il n'a pas quitté la ville depuis la fin de la tournée.
Incroyable aventure humaine.
On
peut se procurer le 7'' de Black Bug en lui payant cash de la main à
la main, par exemple en le rencardant au comptoir de l'Assiette
Musicale.
Je
passe la main au troisième larron, Désiré Costaud, pour qu'il vous
explique tout ça.
Je ne sais plus comment l'idée a été lancée, mais je me souviens que la discussion avait commencé en terrasse des Lutins (photo ci-dessus, avec AA, Gw et DC, de gauche à droite). Puis on est allé manger un délicieux burger au Sweeney Todd.
Désiré Costaud est parti d'un vibrant laïus à la gloire de « l'esprit fanzine ». On avait tous la larme à l'oeil. Arnaud a alors posé une chemise sur la table et a déclaré que c'était vraiment une sacrée coïncidence, mais qu'il venait justement de penser à un concept de blog à plusieurs mains, dont l'objet serait de réagir à chaud sur les concerts et autres bons plans de la bonne ville de Bordeaux, et qu'il avait griffonné quelques notes à ce sujet. Puis il nous a fait lecture d'un PDF d'une quinzaine de pages faisant le tour de la question.
En rentrant chez moi à vélo, je me suis arrêté chez Cool Jo pour qu'il nous fasse un premier logo.
Bon ben voilà, on se met au boulot.
N'hésitez pas à vous abonner dès à présent au flux de ce blog.